Notre rassemblement aujourd’hui est l’occasion de rendre grâce à Dieu pour ces 50 ans de mission au service de l’Église diocésaine, pour tous les liens que le Père Gilles a tissés au fil des années à travers les différentes missions qui lui ont été confiées. Il est aussi l’occasion de se redire que chacun de nous est concerné par cette mission et que c’est ensemble, en communion avec les prêtres qui nous sont donnés, que nous pourrons construire une Église vivante, missionnaire et fraternelle.
A l’occasion de ce jubilé, merci Seigneur pour l’appel au sacerdoce adressé au Père Gilles ; merci pour son « OUI » donné généreusement depuis tant d’années.
Les paroissiens et tous ceux présents ce soir vous disent merci en prenant les lettres du mot JUBILE
J comme votre Joie, joie de servir Dieu comme prêtre, joie d’accueillir toute génération, joie d’annoncer, joie de célébrer l’Eucharistie.
U comme Union, vous aimez créer des liens et mettre les uns les autres en relation.
B comme Béatitude, votre bonheur est de voir des gens heureux autour de vous.
I comme Itinéraire : l’appel, le discernement, le séminaire, l’ordination et vous voilà parti pour une grande aventure : d’abord Péronne, ensuite St Acheul, en passant par Doullens, Bernaville et enfin la Paix soit comme vicaire, modérateur ou prêtre auxiliaire; mais vous avez eu aussi beaucoup de responsabilités au sein de différentes missions diocésaines: aumônier diocésain ACE, comprenez Action Catholique des Enfants ; aumônier diocésain ACI Action Catholique des milieux indépendants ; Délégué Diocésain pour l’Apostolat des Laïcs ; responsable pour le monde politique et judiciaire, du MCC Mouvement chrétien des cadres et dirigeants et de EDC Entrepreneurs et dirigeants chrétiens. Que de sigles ! Et Foi et Lumière auprès de jeunes handicapés. Et puis vos missions à l’étranger, en Afrique par exemple, qui bonifient encore votre goût du prochain visage universel du Christ.
L comme louange, louange au Seigneur pour toutes les belles rencontres et partages qui vous ont été donnés de vivre, mais L aussi comme Liturgie, (Un paroissien disait : notre curé est comme le Bon Dieu : en semaine il est invisible et le dimanche insaisissable.) mais vos homélies, nous les aimons et les comprenons avec cette question que vous nous demandez de nous poser avant chaque lecture de la Parole « Comment cette parole s'applique-t-elle à moi, à ma famille, mon travail, mon entourage ? » Cette question, nous l’avons fait nôtre !
E comme énergie, il en faut de l’énergie pour mener à bien la mission. Vous semez…Dieu fait le reste.
Merci Père Gilles !
Intention: Date souhaitée : Samedi à 18h30 Dury _ Pont de Metz _Saleux_Salouël _ Dimanche à 10h30 Eglise Jeanne d’Arc_ ( cochez) Merci de préciser s’il s’agit d’une personne défunte |
Quand la science conduit à Dieu, conférence sur le prof. Jérôme Lejeune
“Quand la science conduit à Dieu” : c’est le thème d’une conférence sur le professeur Jérôme Lejeune organisée à Paris par le Centre d’Etudes religieuses (CER), le dimanche 22 mars 2015 (à 15 h, 6, rue Albert-de-Lapparent, Paris 7e, métro Ségur).
Elle sera donnée par Aude Dugast, postulatrice de la Cause de canonisation de Jérôme Lejeune, et qui a préparé pour Zenit les citations qui accompagnent le bulletin quotidien de ce mois de mars, en préparation à l’anniversaire de la “naissance au Ciel” du grand généticien français, le 3 avril 1994.
Une messe pour la Vie sera célébrée à l’occasion de cet anniversaire, le 10 avril prochain, en l’église Saint-Augustin, à Paris, par Mgr Jean-Marie Mpendawatu, Secrétaire – « numéro deux » - du Conseil pontifical pour la santé.
Soigner et guérir
Le Professeur Lejeune a marqué l’histoire en mettant son immense intelligence et sa Foi profonde au service de ses patients trisomiques qu’il appelait «les pauvres parmi les pauvres», avec le souci inlassable de les soigner et de les guérir.
Aussitôt après la découverte de la trisomie 21 en 1958, qui n’est qu’une étape dans sa vie, il se lance immédiatement dans la recherche d’un traitement pour ses patients et pour tous ceux qui, porteurs d’une maladie génétique, viennent à sa consultation dans l’espoir d’un diagnostic et d’un traitement.
Devenu chef de l'unité de cytogénétique à l'Hôpital Necker Enfants Malades à Paris, il étudie avec son équipe plus de 30 000 dossiers chromosomiques et soigne plus de 9 000 patients atteints d'une maladie de l'intelligence.
A force de patience et de recherche, il identifie d’autres maladies chromosomiques, comme la Maladie du cri du chat, en 1963, à laquelle il refuse de donner son nom.
Un regard d’espérance et d’amour
Ses titres français et internationaux manifestent la qualité de ses travaux pionniers en génétique mais ce qui frappe surtout chez le Professeur Lejeune c’est le regard qu’il porte sur chacun de ses patients, un regard d’espérance et d’amour inconditionnel, qui redonne force aux parents.
Aussi, quand des lois injustes menacent la vie de ses patients, il n’a pas peur de prendre publiquement leur défense, et devient bientôt leur infatigable avocat à travers le monde.
Témoin passionné de la Charité et de la Vérité, il a su réconcilier aux yeux du mondecontemporain, la Foi et la science, c’est pourquoi Saint Jean-Paul II, qui l’appelait frère Jérôme et vint se recueillir sur sa tombe lors des JMJ en 1997, lui confia la création de l’Académie pontificale pour la Vie.
Aujourd’hui, l’exemple de cet homme qui a eu le courage de suivre sa conscience de médecin fidèle au serment d‘Hippocrate et de chrétien fidèle à son Baptême, inspire et fortifie les Serviteurs de la vie humaine à travers le monde.
Cause de canonisation
Son procès de canonisation ouvert à Paris en 2007, se poursuit aujourd’hui à Rome, par la rédaction de la Positio (l’étude sur l’héroïcité de ses vertus théologales et cardinales). Les très nombreux messages et intentions de prière qui parviennent du monde entier au postulateur manifestent l’espérance et l’impatience grandissantes de le voir un jour canonisé par l’Eglise.
Pour obtenir la Prière par l’intercession du Serviteur de Dieu Jérôme Lejeune